20 avril 2009 : La Kabylie plus que jamais face à son destin 24 avril
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La commémoration du printemps berbère de 1980 se déroule en ce mois d’avril 2009 dans un contexte politique particulier, celui des « élections présidentielles » algériennes dont le seul enjeu était le taux de participation et particulièrement celui, majeur, de la Kabylie.
L’adhésion des voix kabyles signifierait que la Kabylie en perpétuel conflit avec le pouvoir central et bastion des luttes démocratiques, des revendications identitaires et du rejet de l’idéologie hégémonique arabiste et islamiste, rentrait dans les rangs et contribuerait à unir les Algériens derrière une gouvernance d’essence levantine, autoritaire et féodale.
Il s’agissait également de montrer à l’opinion, notamment internationale, que cette région apporterait sa caution démocratique au scrutin et que l’opposition politique démocratique d’ancrage kabyle appelant au boycott serait discréditée. Même si, raison d’Etat oblige, l’appui scandaleux des démocraties occidentales et particulièrement de la France était acquis au candidat président.