LWENNAS, TU N’ES PAS MORT ! 24 juin
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« Le poète assassiné ne meurt pas, ses vers gagnent en puissance » Pablo Neruda
Lorsque le poète, par la magie de la création artistique, s’érige en porte parole de la cause d’un peuple frappé d’illégitimité et vidé de son identité ancestrale, qu’il est l’emblème charismatique d’une revendication porteuse de liberté et de démocratie, alors le chant devient profane ou sacré…Tout dépend de quel coté on se place.
Lwennas Tu murissais tes propos, affutais ton arme et dégainais ton mandole, pour hurler à la face du monde ton refus d’être phagocyté par un pouvoir arabo-musulman basant son existence sur notre déni identitaire et notre déclin.
Perturbateur agité, adulé ou haï, tes détracteurs s’en tiraient au mieux avec cette éloquente réponse : « Je ne joue pas au martyr, je le suis », tant il est vrai qu’il n’y a pire outrage que de vivre sans exister.